EAN13
9782952018050
ISBN
978-2-9520180-5-0
Éditeur
REPAS
Date de publication
Collection
PRATIQUES UTOP.
Nombre de pages
171
Dimensions
21 x 15 cm
Poids
247 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Faire des hommes libres

Boimondau et les communautés de travail à valence, 1941-1982

De

Repas

Pratiques Utop.

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Boimondau : « Un groupe humain en marche »Faire des hommes libres retrace la vie des communautés de travail créées par Marcel Barbu, à Valence, à partir de 1941. En pleine guerre, voici un fabricant de boîtiers de montre qui invente une nouvelle forme d'entreprise. Il n'est pas seulement question de fabriquer des objets et de les vendre, mais aussi de faire vivre une communauté d'hommes et de femmes qui partageront ensemble bien plus que le travail.De nombreuses expériences communautaires verront ainsi le jour. Ce livre en décrit les grandes étapes, dresse les portraits de Marcel Barbu et Marcel Mermoz, principales figures de cette aventure, raconte les difficultés de ces expériences coopératives originales et ambitieuses.Le commentaire des éditeurs L'Histoire avec un grand H a trop souvent l'allure désespérante d'un rouleau compresseur, qui condamne les individus à être broyés par des forces qui les dépassent. Ainsi le travail, l'économie, la production semblent depuis deux siècles au moins avoir davantage fait des esclaves que des hommes libres… Pourtant, des initiatives souvent marginales, mais toujours signifiantes, invitent à relativiser ce jugement sommaire. Ainsi l'expérience décrite par Michel Chaudy dans ce livre, celle des Communautés de travail qui se développèrent à Valence et dans la Drôme dans l'un des pires moments de l'histoire du XXème siècle, un de ces moments où, pour reprendre les mots de Charles Piaget dans sa préface, « tout est à inventer. » Et Piaget de poursuivre : « C'est là que le livre de Michel Chaudy est important, on y trouve tout ce qui pose problème autour de ce déconditionnement de la subordination : toutes les facettes du vivre ensemble, communautés de travail ou coopérative de production ? Quelle part donner à la vie collective et quelle part à la vie individuelle ? Comment organiser le travail entre nous ? Quelle démocratie ? ».Dès 1944 (la première communauté de travail n'avait que trois ans d'âge), Henri Desroche et J.-L. Lebret, les pionniers d' « Economie et Humanisme », étaient déjà émerveillés par ce qu'ils découvraient dans « l'entreprise » de Marcel Barbu : « Ce qui est frappant dans cette communauté, c'est la disparition de toute apparence sordide. La sensation de liberté, de spontanéité, d'épanouissement. L'impression d'un groupe humain en marche. Il faudrait avoir vu soi-même l'éclat des regards, saisi la netteté des questions, subi la vigueur des répliques, constaté la grande fraternité des relations, pour comprendre la valeur de cette révolution pacifique. »Trop beau pour être vrai ? Bien sûr, et c'est là aussi l'intérêt de la recherche présentée ici par Michel Chaudy, l'histoire des Communautés de travail a été pavée de heurts, de difficultés, d'inertie. Aussi libres qu'ils décidèrent d'être, les hommes et les femmes de Boimondau n'en demeuraient pas moins des individus comme vous et moi.
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