- EAN13
- 9782358730747
- ISBN
- 978-2-35873-074-7
- Éditeur
- Bruit du temps
- Date de publication
- 11/2014
- Collection
- POCHE
- Nombre de pages
- 160
- Dimensions
- 17,9 x 10,9 x 0,9 cm
- Poids
- 120 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
L’année perdue et les chambrées d’un service militaire en Allemagne, des séjours recommencés – au-devant de quelle vérité ? – dans diverses chambres d’hôtel, un voyage d’hiver dans l’île d’Ithaque aux résonances multiples, l’arrière-campagne belge et les rues de Marseille ou de Drancy arpentées jusqu’à satiété : ainsi pourrait-on résumer la poignée de récits rassemblés ici.
À leur origine il y a, écrit Gilles Ortlieb dans son « avant-propos », « le désir ou l’illusion de bâtir un abri de toile et de cordes, traversé de courants d’air, mais convertible en un poste d’observation depuis lequel le monde apparaissait plus lisible et plus fluide, avec une netteté accrue ». Et c’est bien là la réussite de ces récits à la première personne. Ils parviennent à transmettre à leur lecteur, par la qualité si particulière de l’attention portée à des lieux inlassablement arpentés mais surtout par la capacité à traduire ce regard minutieux dans une langue devenue de plus en plus précise et maîtrisée avec les années, le sentiment d’accéder lui aussi à un monde à la fois infiniment plus divers, plus riche — même (et surtout ?) lorsqu’il pourrait avoir toutes les apparences du banal — et soudain comme « apprivoisé ».
À leur origine il y a, écrit Gilles Ortlieb dans son « avant-propos », « le désir ou l’illusion de bâtir un abri de toile et de cordes, traversé de courants d’air, mais convertible en un poste d’observation depuis lequel le monde apparaissait plus lisible et plus fluide, avec une netteté accrue ». Et c’est bien là la réussite de ces récits à la première personne. Ils parviennent à transmettre à leur lecteur, par la qualité si particulière de l’attention portée à des lieux inlassablement arpentés mais surtout par la capacité à traduire ce regard minutieux dans une langue devenue de plus en plus précise et maîtrisée avec les années, le sentiment d’accéder lui aussi à un monde à la fois infiniment plus divers, plus riche — même (et surtout ?) lorsqu’il pourrait avoir toutes les apparences du banal — et soudain comme « apprivoisé ».
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Nous avons la mer, le vin et les couleurs, Correspondance 1934-1974Níkos KavvadíasSignes Balises22,00
-
Journal d'un timonier - et autres récitsFrançoise Bienfait, Gilles Ortlieb, Níkos KavvadíasSignes Balises12,00