- EAN13
- 9782207101209
- ISBN
- 978-2-207-10120-9
- Éditeur
- Denoël
- Date de publication
- 20/01/2011
- Collection
- Impacts
- Nombre de pages
- 240
- Dimensions
- 21 x 14 x 1,9 cm
- Poids
- 284 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Code dewey
- 360
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Drogues : Pourquoi la légalisation est inévitable
De Michel Henry (1961 - ...)
Préface de Frédéric Beigbeder
Denoël
Impacts
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la prohibition des drogues est-elle efficace ? non. en france, près de 4 millions de personnes
consomment épisodiquement du cannabis. la police française le reconnaît : la guerre est perdue.
plus que jamais la question de la légalisation se pose. Certes il n’est pas question de proposer du
cannabis au supermarché. Mais ne peut-on envisager un système de coffee-shops à la néerlandaise,
pour sortir de cette impasse où le business parallèle accroît la violence et enferme les ghettos sur
eux-mêmes ?
À l’échelle mondiale, la prohibition n’a qu’un bénéficiaire incontestable : le trafiquant, dont elle est
l’alliée objective. le trafic prospère dans le monde, générant violence et corruption, déstabilisant des
états. la « guerre à la drogue » coûte des milliards d’euros sans succès. les drogues sont aujourd’hui
moins chères et plus faciles à trouver.
il est donc grand temps de rouvrir le débat. l’approche morale qui autorise, d’un côté, certaines
drogues (alcool, tabac) et en interdit d’autres (cannabis, opiacées) s’avère irrationnelle. Comme
le tabac et l’alcool, les drogues illégales sont mauvaises pour la santé mais elles tuent beaucoup
moins. bien entendu, un système de marché régulé ne pourrait pas s’appliquer à la cocaïne ni à
l’héroïne. Mais pour ces substances, des procédés de distribution médicale contrôlée existent. il
faut en débattre. les drogues ne doivent pas servir à faire peur. Ce livre fournit tous les éléments
d’information pour en discuter, avec les interventions de policiers, médecins, magistrats, politiques.
il explore les principales options des pays étrangers, des états-unis en passant par la suède ou les
pays-bas, où la consommation de cannabis est encadrée mais légale.
consomment épisodiquement du cannabis. la police française le reconnaît : la guerre est perdue.
plus que jamais la question de la légalisation se pose. Certes il n’est pas question de proposer du
cannabis au supermarché. Mais ne peut-on envisager un système de coffee-shops à la néerlandaise,
pour sortir de cette impasse où le business parallèle accroît la violence et enferme les ghettos sur
eux-mêmes ?
À l’échelle mondiale, la prohibition n’a qu’un bénéficiaire incontestable : le trafiquant, dont elle est
l’alliée objective. le trafic prospère dans le monde, générant violence et corruption, déstabilisant des
états. la « guerre à la drogue » coûte des milliards d’euros sans succès. les drogues sont aujourd’hui
moins chères et plus faciles à trouver.
il est donc grand temps de rouvrir le débat. l’approche morale qui autorise, d’un côté, certaines
drogues (alcool, tabac) et en interdit d’autres (cannabis, opiacées) s’avère irrationnelle. Comme
le tabac et l’alcool, les drogues illégales sont mauvaises pour la santé mais elles tuent beaucoup
moins. bien entendu, un système de marché régulé ne pourrait pas s’appliquer à la cocaïne ni à
l’héroïne. Mais pour ces substances, des procédés de distribution médicale contrôlée existent. il
faut en débattre. les drogues ne doivent pas servir à faire peur. Ce livre fournit tous les éléments
d’information pour en discuter, avec les interventions de policiers, médecins, magistrats, politiques.
il explore les principales options des pays étrangers, des états-unis en passant par la suède ou les
pays-bas, où la consommation de cannabis est encadrée mais légale.
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