L'homme 100 têtes

Bernard Lucien Messing a dit à Émilie Champenois Écris-moi un mouton et nos deux plongeurs, de part et d'autre d'un rideau de scène, s'y sont risqués. Non pour plaire, mais feux-artificier - car impossible à totalement résoudre -, ce silex-galet se décompose et se recompose en 100 têtes. Ainsi paraît en 2019 L'Homme 100 têtes en référence clin d'œil à La Femme 100 têtes, roman-collage de Max Ernst paru en 1929. Nos deux auteurs ont voulu que cet Homme 100 têtes soit pour le lecteur un aller-retour dans un univers où il est désirable de se placer des deux côtés du rideau pour bien les entendre et les voir. Ainsi pourra-t-il, pas à pas, entreprendre lui-même ce voyage et y produire un écho intime. Traversez, y'a pas tout, mais presque tout à voir dans cet Homme 100 têtes, lancé tel un galet jusqu'à cet oasis, abreuvoir postcaniculaire et postcontemporain, sur les ailes de l'oiseau Max Ernst.