- EAN13
- 9782912601889
- ISBN
- 978-2-912601-88-9
- Éditeur
- Éditions Sciences Humaines
- Date de publication
- 28/01/2010
- Collection
- Petite Bibliothèque de Sciences Humaines
- Nombre de pages
- 128
- Dimensions
- 19 x 12,5 x 0,8 cm
- Poids
- 130 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Code dewey
- 306.36
- Fiches UNIMARC
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Le Travail sous tensions
De Michel Lallement
Éditions Sciences Humaines
Petite Bibliothèque de Sciences Humaines
Le travail sous tensions
Collection Petite Bibliothèque de Sciences Humaines
Michel Lallement
Le travail fait régulièrement la Une de l'actualité et retient dramatiquement l'attention lorsque - une fois encore, une fois de trop - une personne met volontairement fin à ses jours par excès de pressions professionnelles. Travailler serait donc dangereux. Voilà un constat pour le moins paradoxal car, si l'on en croit les enquêtes sociologiques menées à grande échelle, la plupart des Français associent le travail à leur bonheur de vivre.
Pour comprendre et dépasser cette contradiction apparente, il convient de regarder la manière dont le travail se transforme. Tel est l'objectif du présent ouvrage. Celui-ci met en évidence l'existence d'une série de tensions, de nature et de portées inégales, qui affectent notre manière de travailler. Ces tensions peuvent être lues comme le produit de mutations (nouvelle donne économique et technologique) et de stratégies gestionnaires qui ont des conséquences tous azimuts sur les flux de main-d'ouvre internationaux, le marché de l'emploi (plus d'un dixième de la population active française demeure écarté de l'emploi) l'organisation des entreprises, les conditions de travail ou encore l'articulation entre les multiples temps sociaux qui rythment notre vie quotidienne. Des bouleversements nombreux affectent la façon de vivre son travail au quotidien et la manière de trouver matière, ou non, à satisfaction et à développement personnel. Symptôme révélateur des mutations du moment, nous parlons d'autant plus volontiers du travail que nous ne savons plus très bien ce qu'il convient de désigner comme tel et que nous savons encore moins nous mettre d'accord sur les frontières pertinentes des territoires du travail et de l'emploi.
Crise étant synonyme de décision, le moment est plus propice que jamais, selon Michel Lallement, pour réinventer le travail et imaginer des futurs possibles. Le travail n'est pas qu'un geste, c'est aussi un bien commun. Voilà pourquoi sa redéfinition est l'affaire de tous.
Michel Lallement est un des meilleurs spécialistes de la sociologie du travail. Professeur titulaire de la chaire d'Analyse sociologique du travail, de l'emploi et des organisations au CNAM-Paris (Conservatoire national des arts et métiers). Il est l'auteur de Le Travail de l'utopie. Godin et le Familistère de Guise, Les Belles Lettres, 2009 ; Le Travail. Une sociologie contemporaine, Gallimard, 2007 ; Le Capital social. Performances, équité, réciprocité (dir), La Découverte, 2006 ; Temps, travail et modes de vie, Puf, 2003.
Collection Petite Bibliothèque de Sciences Humaines
Michel Lallement
Le travail fait régulièrement la Une de l'actualité et retient dramatiquement l'attention lorsque - une fois encore, une fois de trop - une personne met volontairement fin à ses jours par excès de pressions professionnelles. Travailler serait donc dangereux. Voilà un constat pour le moins paradoxal car, si l'on en croit les enquêtes sociologiques menées à grande échelle, la plupart des Français associent le travail à leur bonheur de vivre.
Pour comprendre et dépasser cette contradiction apparente, il convient de regarder la manière dont le travail se transforme. Tel est l'objectif du présent ouvrage. Celui-ci met en évidence l'existence d'une série de tensions, de nature et de portées inégales, qui affectent notre manière de travailler. Ces tensions peuvent être lues comme le produit de mutations (nouvelle donne économique et technologique) et de stratégies gestionnaires qui ont des conséquences tous azimuts sur les flux de main-d'ouvre internationaux, le marché de l'emploi (plus d'un dixième de la population active française demeure écarté de l'emploi) l'organisation des entreprises, les conditions de travail ou encore l'articulation entre les multiples temps sociaux qui rythment notre vie quotidienne. Des bouleversements nombreux affectent la façon de vivre son travail au quotidien et la manière de trouver matière, ou non, à satisfaction et à développement personnel. Symptôme révélateur des mutations du moment, nous parlons d'autant plus volontiers du travail que nous ne savons plus très bien ce qu'il convient de désigner comme tel et que nous savons encore moins nous mettre d'accord sur les frontières pertinentes des territoires du travail et de l'emploi.
Crise étant synonyme de décision, le moment est plus propice que jamais, selon Michel Lallement, pour réinventer le travail et imaginer des futurs possibles. Le travail n'est pas qu'un geste, c'est aussi un bien commun. Voilà pourquoi sa redéfinition est l'affaire de tous.
Michel Lallement est un des meilleurs spécialistes de la sociologie du travail. Professeur titulaire de la chaire d'Analyse sociologique du travail, de l'emploi et des organisations au CNAM-Paris (Conservatoire national des arts et métiers). Il est l'auteur de Le Travail de l'utopie. Godin et le Familistère de Guise, Les Belles Lettres, 2009 ; Le Travail. Une sociologie contemporaine, Gallimard, 2007 ; Le Capital social. Performances, équité, réciprocité (dir), La Découverte, 2006 ; Temps, travail et modes de vie, Puf, 2003.
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