Ben Aïcha
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EAN13
9782897126308
Éditeur
Mémoire d'encrier
Date de publication
Collection
Roman/Récit
Langue
français
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Ben Aïcha

Mémoire d'encrier

Roman/Récit

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Kebir Ammi, un écrivain fécond très attaché à l’esthétique du mot, nous plonge
dans cette grande époque de l’Histoire de France, avec cette minutie propre au
romancier qui a le droit d’inventer tout en restant dans le périmètre du
crédible. C’est grâce à un travail de documentation et les détails de l’époque
que Ben Aïcha a pu apparaître comme un personnage crédible qui sort en chair
et en os du papier. – Abderrahim Hafidi, ActuDaily Kebir Ammi déroule dans un
style fluide une histoire d’amour inaboutie en raison de préjugés raciaux qui
ont toujours cours. Picaresque et fort bien documenté, Ben Aïcha réjouit le
lecteur. – Rabiaa Marhouch, Courrier de Genève Le récit problématise le monde
avec des questions cruciales telles que la relation à l’autre, la liberté, les
frontières identitaires, sociales et culturelles. Le texte de Kebir Mustapha
Ammi est à la fois le récit d’une aventure et un discours qui émane d’une
prise de conscience du conflit entre les cultures différentes et la nécessité
d’instaurer un dialogue interculturel basé sur le respect mutuel de toutes les
identités. – Bled.news Kebir Mustapha Ammi tente d’inverser les rôles notant
que « jusqu’à présent, dans les romans, ce sont les Européens qui viennent
voir comment on vit chez nous… là, c’est Ben Aïcha, un Marocain arabe et
musulman qui va découvrir comment vivent les Européens. » Cette première
inversion, qui est à la base du désir de l’auteur d’écrire ce roman, est
confortée par sa volonté de porter un regard différent sur les frontières
outre géographiques, mais aussi religieuses, culturelles et sociales. –
L’Actu24 Quelque chose de follement heureux habite ces lignes qui nous parlent
de tendresse, de candeur, de la présence de l’homme à la femme, réunis dans
l’étonnement de vivre et de désirer. Le corsaire rustre, amiral rabâcheur
reste malgré tout admirable et plein d’esprit. Tout cela est donné dans un
style qui s’apparente aux grandes plumes. Peut-être, aussi, peut-on admirer le
soin pris dans la reconstitution de cette époque, et sans doute ressent-on une
certaine complicité en refermant ce roman si excitant, si surprenant et beau à
la fois. – Nourreddine Bousfiha, VH Magazine Par-delà le thème central de la
passion amoureuse, le roman d’Ammi est une libre reconstitution du
bouillonnement culturel de l’époque. Au détour des pages, on commente les
pièces de Molière, de Corneille et de John Ford, on discute de la renommée de
l’œuvre de l’académicien Fontenelle, on croise Hélène Fourment, épouse et
modèle de Rubens, on suit les pas de la danseuse de ballet Françoise Prévost,
on écoute les compositions de François Couperin et de Jean-Baptiste Morin, on
célèbre les écrits subversifs de Marie-Catherine d’Aulnoy et on entraperçoit
même Boileau et Saint-Simon. […] À vrai dire, Ben Aïcha est aussi bien une ode
à l’amour impossible qu’un éloge du pouvoir des mots contre l’intolérance et
l’obscurantisme. Par-delà le destin d’un homme ébranlé par une passion
fougueuse, le roman interroge les frontières entre Orient et Occident, entre
nord et sud de la Méditerranée, entre identité et altérité, entre le destin de
ces personnages historiques oubliés ou négligés, et le tourbillon de la grande
Histoire, écrasant de son ombre dominante leurs expériences, leurs passions et
leurs frustrations. Il y a dans Ben Aïcha une tentative originale de sculpter
le corps de la fiction, avec sa part d’incertitudes et d’ambivalences, dans le
marbre dur de l’histoire. – Khalid Lyamlahy, Zone critique Ben Aïcha est un
livre passionnant: sa force du détail, sa structure narrative font traverser
le lecteur à travers un monde idyllique avec un brin de passion et de liberté,
qui pourra contempler des œuvres d’art imprimés tout au long du roman. –
Agence marocaine de presse
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