- EAN13
- 9782412015193
- Éditeur
- First
- Date de publication
- 19/05/2016
- Collection
- First Document
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Après Le Code d'Esther, la nouvelle enquête de Bernard Benyamin.
Allemagne, 1939. Les juifs allemands cherchent à quitter le pays pour échapper
à la déportation. Lorsque le Consulat de Cuba à Hambourg met en vente des
permis de débarquer assorti d'un billet sur un bateau allemand, le Saint-
Louis, c'est la ruée. Le 13 mai 1939, le Saint-Louis largue les amarres,
destination : La Havane. Ils sont 937 à bord, persuadés d'avoir sauvé leurs
vies. Le 27 mai, le bateau jette l'ancre à La Havane mais personne n'est
autorisé à y débarquer. Les règles ont changé...
Pendant 6 jours, les négociations vont bon train. En vain. Le 2 juin, le
bateau quitte La Havane et fait des ronds dans l'eau au large de la Floride.
Pendant ce temps, tout sera fait pour tenter de trouver asile aux Etats-Unis,
au Canada, en Amérique Centrale, en Amérique du Sud... La réponse sera
toujours la même : non ! Hitler peut exulter, les nazis ne sont pas les seuls
à rejeter les juifs ! Le 6 juin, le bateau est contraint de retourner en
Europe. Il arrive à Anvers le 17, où ses passagers sont finalement accueillis
par quatre pays européens : l'Angleterre, la Belgique, la France et les Pays-
Bas. Trois mois plus tard, la guerre éclate, les Juifs du Saint-Louis seront
déportés parmi les premiers, un tiers d'entre eux périra dans les camps de la
mort...
Pour raconter cette histoire, Bernard Benyamin a retrouvé une dizaine de
survivants aux Etats-Unis. Il a eu accès à de nouvelles archives allemandes et
américaines jusqu'alors peu exploitées. C'est un Exodus avant l'heure, le
symbole de l'égoïsme des nations occidentales face à la tragédie qui se jouait
alors en Europe... Un drame qui nous renvoie directement à celui des réfugiés
de Méditerranée aujourd'hui.
Allemagne, 1939. Les juifs allemands cherchent à quitter le pays pour échapper
à la déportation. Lorsque le Consulat de Cuba à Hambourg met en vente des
permis de débarquer assorti d'un billet sur un bateau allemand, le Saint-
Louis, c'est la ruée. Le 13 mai 1939, le Saint-Louis largue les amarres,
destination : La Havane. Ils sont 937 à bord, persuadés d'avoir sauvé leurs
vies. Le 27 mai, le bateau jette l'ancre à La Havane mais personne n'est
autorisé à y débarquer. Les règles ont changé...
Pendant 6 jours, les négociations vont bon train. En vain. Le 2 juin, le
bateau quitte La Havane et fait des ronds dans l'eau au large de la Floride.
Pendant ce temps, tout sera fait pour tenter de trouver asile aux Etats-Unis,
au Canada, en Amérique Centrale, en Amérique du Sud... La réponse sera
toujours la même : non ! Hitler peut exulter, les nazis ne sont pas les seuls
à rejeter les juifs ! Le 6 juin, le bateau est contraint de retourner en
Europe. Il arrive à Anvers le 17, où ses passagers sont finalement accueillis
par quatre pays européens : l'Angleterre, la Belgique, la France et les Pays-
Bas. Trois mois plus tard, la guerre éclate, les Juifs du Saint-Louis seront
déportés parmi les premiers, un tiers d'entre eux périra dans les camps de la
mort...
Pour raconter cette histoire, Bernard Benyamin a retrouvé une dizaine de
survivants aux Etats-Unis. Il a eu accès à de nouvelles archives allemandes et
américaines jusqu'alors peu exploitées. C'est un Exodus avant l'heure, le
symbole de l'égoïsme des nations occidentales face à la tragédie qui se jouait
alors en Europe... Un drame qui nous renvoie directement à celui des réfugiés
de Méditerranée aujourd'hui.
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