Le Fils du coiffeur

Simon ne sait pas exactement ce qui est arrivé à son père Cornelis. Il a
disparu quand sa mère était enceinte de lui. Son nom a été retrouvé sur la
liste des passagers d’un avion qui s’est écrasé à Tenerife. Son corps, jamais…
Simon a tout de même repris, sans grande passion, le salon de coiffure qu'il
tenait. Les clients l’intéressent peu, sauf cet écrivain qui demande à
l’observer pendant son travail et cherche un sujet pour son prochain livre.
L’histoire du père de Simon ne ferait-elle pas un sujet idéal pour un roman ?
Au même moment, sa mère lui demande de l’aide pour surveiller une fois par
semaine de jeunes handicapés à la piscine municipale en remplacement de sa
meilleure amie partie refaire sa vie à Tenerife, justement. La réalité de
Simon vacille alors et il commence à s’interroger sur ce père qu’il n’a pas
connu et qui ne lui a jamais manqué jusque-là… En brouillant les cartes entre
fiction et réalité avec malice et ironie, Gerbrand Bakker propose un jeu
subtil sur les codes du roman familial, de nature à donner le sourire à tout
lecteur.