Lunar Caustic, Le Caustique Lunaire
EAN13
9782862310695
ISBN
978-2-86231-069-5
Éditeur
Maurice Nadeau – Les lettres nouvelles
Date de publication
Collection
LETTRES NOUV
Nombre de pages
200
Dimensions
21 x 13,7 x 1,7 cm
Poids
285 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Lunar Caustic

Le Caustique Lunaire

Maurice Nadeau – Les lettres nouvelles

Lettres Nouv

Offres

Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Malcolm Lowry. Un homme alcoolique échoue dans un asile psychiatrique new-yorkais après un coma éthylique. En pleine crise de delirium tremens, il se retrouve aux prises avec ses démons. Pendant ses moments de lucidité, entouré de quelques compagnons de perdition, il contemple les épaves et les allées et venues des bateaux sur le port, rêvant à une autre vie. Lorsqu'il écrivit ce texte halluciné, émouvant reflet de son drame intime, l'auteur de "Au-dessous du volcan" se remémorait sa propre cure de désintoxication à l'Hôpital Bellevue de New York et les évènements de sa vie, tel son divorce, liés à l'alcoolisme. Publiée en revue en 1956, "Le Caustique lunaire" est la première, mais aussi sans doute la version définitive, du récit "Lunar Caustic" (publié à titre posthume), remanié à plusieurs reprises par Malcolm Lowry avant son suicide en 1957 à l'âge de 48 ans. ... "Il sentit se communiquer à lui la vibration de l'orage, il respira profondément. Dehors était la vie, son infinie et poignante réalité. Au-dessus d'un petit bassin pour les enfants se déployait un arc-en-ciel, un éventail d'eau aux couleurs de faisan, il pouvait presque en éprouver la fraîcheur. Un instant, il l'associa à la pluie qui tombait déjà quelque part; un soupçon d'espoir vacilla en lui, rien en particulier, rien que l'espoir en soi peut-être. Puis il rit: naturellement c'était le jet d'eau et non la pluie qui produisait l'arc-en-ciel, son espoir était artificiel et fallacieux. Lorsque la pluie viendrait vraiment, apportant un remède à la sécheresse, le soleil aurait déjà disparu, tout comme il arrive quand la folie s'empare d'un homme, l'esprit ne la reconnaissant pas, il n'en éprouve aucun soulagement."
S'identifier pour envoyer des commentaires.