andy warhol. life, death and beauty
EAN13
9788857220161
ISBN
978-88-572-2016-1
Éditeur
Skira
Date de publication
Collection
ART MODERNE CON
Nombre de pages
288
Dimensions
28 x 24,1 x 2,6 cm
Poids
1720 g
Fiches UNIMARC
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andy warhol. life, death and beauty

Skira

Art Moderne Con

Indisponible
« Je voudrais rappeler un aspect de son caractère qu’il a caché à tous, à part à ses amis les plus intimes

« Je voudrais rappeler un aspect de son caractère qu’il a caché à tous, à part à ses amis les plus intimes : son côté spirituel. Ceux d’entre vous qui l’ont connu dans des circonstances à l’antithèse de la spiritualité pourraient en être surpris. Mais cet aspect existait bel et bien et il constitue la clé de la psychologie de l’artiste. Andy était souvent perçu, assez justement, comme un observateur passif, qui n’imposait jamais ses convictions aux autres. Pourtant, il pouvait parfois se transformer en propagandiste efficace. Je sais, de façon certaine, qu’il a été responsable d’au moins une conversion. Il était très fier de financer les études de son neveu au séminaire. Il prêtait aussi régulièrement main forte à un restaurant pour les sans-abris et les personnes dans le besoin. Andy confiait qu’il prenait soin de cacher ces activités à tous. La découverte de cette piété secrète transforme inévitablement notre perception d’un artiste qui a trompé le monde en lui faisant croire que ses seules obsessions étaient l’argent, la célébrité, le glamour, et qu’il pouvait être désinvolte jusqu’à l’insensibilité la plus totale... »

Par ces paroles bouleversantes, le critique d’art John Richardson, responsable américain de la maison de ventes aux enchères Christie’s, également auteur d’une importante biographie de Picasso, saluait la mémoire d’Andy Warhol, lors de son éloge funèbre, le 1er avril 1987, en la cathédrale Saint-Patrick de New York.

John Richardson dévoilait au monde pour la première fois l’existence d’un aspect important et caché de Warhol, sa « piété secrète » et sa profonde religiosité, faisant allusion à une vie empreinte d’une « sainte simplicité », qui serait même la véritable clé de la personnalité et de la psychologie de l’artiste. En outre, toujours d’après l’éloge de John Richardson, l’œuvre de Warhol devrait également être interprété au moyen de la clé de lecture fondamentale de l’art religieux.
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