L'Assassin à la pomme verte
EAN13
9791090175051
ISBN
979-10-90175-05-1
Éditeur
Serge Safran éditeur
Date de publication
Collection
Littérature
Nombre de pages
192
Dimensions
18 x 12 x 1,5 cm
Poids
178 g
Langue
français
Langue d'origine
hébreu
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L'Assassin à la pomme verte

Prix du Premier roman 2012

De

Serge Safran éditeur

Littérature

Indisponible

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« J’éprouvais pour Elena une tendre reconnaissance. J’avais toujours voulu tuer quelqu’un. Pour y parvenir, il me manquait simplement de l’avoir rencontrée » songe Craig, fraîchement débarqué des États-Unis comme Elena d’Italie. Tous deux se trouvent pour une semaine au Paradise : un palace, vrai monde en soi, où l’on croise parfois au bar d’étranges clients. Par exemple cet homme de Parme, mari volage et volubile, découvert assassiné au lendemain de leur arrivée. Entre Craig et Elena naît un sentiment obsédant, fait d’agacement et d’attirance, sous l’œil impitoyable de Sébastien, le réceptionniste, auquel rien n’échappe. Ou presque.

Dans cette envoûtante et spirituelle fiction à plusieurs voix, chacun prenant à son tour la parole, chacun observant l’autre, épiant son voisin, amour et meurtre tendent à se confondre. En émule d’Agatha Christie et de Marivaux, Christophe Carlier prouve avec maestria que l’accidentel, dans le shaker du grand hôtel, a partie liée avec l’imaginaire. Et qu’un assassin peut être aussi discret que l’homme à chapeau melon de Magritte, au visage dissimulé à jamais derrière une pomme verte.

Christophe Carlier, né en 1960, a publié Lettres à l’Académie française (Arènes 2010) et divers autres essais dont plusieurs consacrés aux contes et aux mythes.

L’Assassin à la pomme verte est son premier roman.

Points forts

– Originalité du roman entièrement composé de monologues qui se répondent et s’entrecroisent. Chaque personnage donne son propre angle de vue sur les autres et sur le déroulement des événements.

– Unité de lieu (un palace parisien), de temps (une semaine) et d’action (un meurtre sans mobile apparent) : un huis clos dans un hôtel de luxe ironiquement nommé le Paradise. Pas un « polar », même si sont invoqués Arsène Lupin et Simenon. Plutôt le prétexte d’un assassinat considéré comme un des beaux-arts.

– Cette histoire est avant tout littérature : le style, la manière, comptent davantage que l’action, l’introspection plus qu’une suite de péripéties, plutôt une série de chassés-croisés.

– Un roman qui fait écho à ceux du XVIIIe siècle par l’élégance du style, l’art de la formule et ses références  littéraires : Marivaux, Voltaire, Laclos…

– Une satire de la société contemporaine qui n’épargne ni les catégories sociales, ni les relations amoureuses, ni les particularités nationales, ni le supposé « déclin français ».

– Une méditation philosophique, sans en avoir l’air, sur la nature humaine, en partant du principe que tous les hommes sont des assassins en puissance.

– Un roman plein d’humour par son ironie, son amoralité, ses situations cocasses et sa chute finale.
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