- EAN13
- 9782283031452
- Éditeur
- Buchet Chastel
- Date de publication
- 15/02/2018
- Collection
- Dans le vif
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Buchet-Chastel 12,00
Nous souhaitons tous manger des produits sains, diversifiés, goûteux, sans
traces de produits chimiques. Mais nous voulons aussi passer moins de temps à
faire la cuisine, préserver le bien-être animal, maintenir le revenu des
agriculteurs, protéger les paysages, etc. Et surtout acheter toujours moins
cher et si possible en hypermarché ! Au milieu de ces enjeux souvent
contradictoires, le bio s'est imposé et ne cesse aujourd'hui de se développer
(+ 20 %/ an depuis 5 ans), malgré des prix jusqu'à un tiers supérieur à la
moyenne. Mais qu'est-ce que le bio ? Est-il le même quand il est produit en
France, en Ukraine, ou en Inde ? Est-il vraiment meilleur pour la santé et
pour l'environnement ? Jusqu'où continue-t-on à parler de bio quand il devient
industriel pour satisfaire la demande croissante ? Le bio doit-il vraiment se
résumer à un simple label certifiant la suppression des intrants chimiques ?
La marque, la provenance géographique, le goût, l'inscription dans un terroir,
le type de culture, etc. ne doivent-ils pas désormais intégrer le cahier des
charges du Bio ? Toute l'ambiguïté est là : si l'on veut être bio , faut-il
acheter n'importe quel produit bio, ou bien faut-il s'astreindre à ne prendre
que des produits qui profitent réellement aux paysans, au sol, à la
biodiversité ? Finalement, un produit bio n'est-il pas d'abord un produit
équitable pour ceux et celles qui le font, comme pour les générations futures
? L'enjeu est d'importance, alors que le succès du bio se fait aujourd'hui au
détriment de son image, qui devient de plus en plus floue aux yeux des
consommateurs. Frédéric Denhez, spécialiste des questions environnementales et
collaborateur régulier de CO2 mon amour sur France Inter, est l'auteur de
plusieurs ouvrages sur le climat, l'énergie, les pollutions, la biodiversité.
traces de produits chimiques. Mais nous voulons aussi passer moins de temps à
faire la cuisine, préserver le bien-être animal, maintenir le revenu des
agriculteurs, protéger les paysages, etc. Et surtout acheter toujours moins
cher et si possible en hypermarché ! Au milieu de ces enjeux souvent
contradictoires, le bio s'est imposé et ne cesse aujourd'hui de se développer
(+ 20 %/ an depuis 5 ans), malgré des prix jusqu'à un tiers supérieur à la
moyenne. Mais qu'est-ce que le bio ? Est-il le même quand il est produit en
France, en Ukraine, ou en Inde ? Est-il vraiment meilleur pour la santé et
pour l'environnement ? Jusqu'où continue-t-on à parler de bio quand il devient
industriel pour satisfaire la demande croissante ? Le bio doit-il vraiment se
résumer à un simple label certifiant la suppression des intrants chimiques ?
La marque, la provenance géographique, le goût, l'inscription dans un terroir,
le type de culture, etc. ne doivent-ils pas désormais intégrer le cahier des
charges du Bio ? Toute l'ambiguïté est là : si l'on veut être bio , faut-il
acheter n'importe quel produit bio, ou bien faut-il s'astreindre à ne prendre
que des produits qui profitent réellement aux paysans, au sol, à la
biodiversité ? Finalement, un produit bio n'est-il pas d'abord un produit
équitable pour ceux et celles qui le font, comme pour les générations futures
? L'enjeu est d'importance, alors que le succès du bio se fait aujourd'hui au
détriment de son image, qui devient de plus en plus floue aux yeux des
consommateurs. Frédéric Denhez, spécialiste des questions environnementales et
collaborateur régulier de CO2 mon amour sur France Inter, est l'auteur de
plusieurs ouvrages sur le climat, l'énergie, les pollutions, la biodiversité.
S'identifier pour envoyer des commentaires.