- EAN13
- 9782213711072
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 27/02/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Fayard 20,00
Tout au long de son œuvre, depuis Réflexions sur la question gay, en 1999,
jusqu’à Principes d’une pensée critique, en 2016, mais déjà dans l’ouvrage
biographique qu’il a consacré à Michel Foucault en 1989, Didier Eribon s’est
attaché à élaborer une théorie historique, sociale et politique de la
subjectivité : il s’agit de comprendre comment les individus et les groupes
sont produits comme des sujets assujettis par de multiples formes de
domination, ce qu’il appelle les « verdicts sociaux », et comment ils
peuvent résister aux pouvoirs et travailler à la transformation sociale.
Une telle démarche ne saurait se développer en se tenant simplement à l’écart
de la doctrine psychanalytique. Elle doit entrer en conflit avec celle-ci, et
mettre en question non seulement ses velléités normatives et ses tentations
autoritaires, qui sont inscrites dans sa logique même, mais aussi son
architecture notionnelle et sa conception du psychisme et de l’inconscient.
C’est à cet effort pour « échapper à la psychanalyse » que sont consacrés
les essais rassemblés dans ce volume.
Didier Eribon est philosophe et sociologue. Il est l’auteur de nombreux
ouvrages parmi lesquels Réflexions sur la question gay (Fayard, 1999, et
Champs-Flammarion, 2012), Une morale du minoritaire (Fayard, 2001, et Champs-
Flammarion, 2015), Retour à Reims (Fayard, 2009, et Champs-Flammarion, 2010),
La Société comme verdict (Fayard, 2013, et Champs-Flammarion, 2014), Principes
d’une pensée critique (Fayard, 2016, et Pluriel, 2019).
jusqu’à Principes d’une pensée critique, en 2016, mais déjà dans l’ouvrage
biographique qu’il a consacré à Michel Foucault en 1989, Didier Eribon s’est
attaché à élaborer une théorie historique, sociale et politique de la
subjectivité : il s’agit de comprendre comment les individus et les groupes
sont produits comme des sujets assujettis par de multiples formes de
domination, ce qu’il appelle les « verdicts sociaux », et comment ils
peuvent résister aux pouvoirs et travailler à la transformation sociale.
Une telle démarche ne saurait se développer en se tenant simplement à l’écart
de la doctrine psychanalytique. Elle doit entrer en conflit avec celle-ci, et
mettre en question non seulement ses velléités normatives et ses tentations
autoritaires, qui sont inscrites dans sa logique même, mais aussi son
architecture notionnelle et sa conception du psychisme et de l’inconscient.
C’est à cet effort pour « échapper à la psychanalyse » que sont consacrés
les essais rassemblés dans ce volume.
Didier Eribon est philosophe et sociologue. Il est l’auteur de nombreux
ouvrages parmi lesquels Réflexions sur la question gay (Fayard, 1999, et
Champs-Flammarion, 2012), Une morale du minoritaire (Fayard, 2001, et Champs-
Flammarion, 2015), Retour à Reims (Fayard, 2009, et Champs-Flammarion, 2010),
La Société comme verdict (Fayard, 2013, et Champs-Flammarion, 2014), Principes
d’une pensée critique (Fayard, 2016, et Pluriel, 2019).
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