- EAN13
- 9782213710884
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 10/04/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Fayard 20,00
Au début du xxie siècle, en France, il est des images filmées dont l’État
interdit l’accès à une catégorie du public, les mineurs, parce que leurs
effets sont jugés dangereux : ce sont des images d’actes sexuels, des images
d’actes violents, ou les deux. De quelle instance procèdent ces décisions ?
Selon quels critères ? Avec quelles conséquences en cas de contestation de la
décision du gouvernement, aussi bien par les artistes que par des associations
de spectateurs au nom de la protection de la jeunesse et du respect de la
dignité humaine ?
Arnaud Esquerre a assisté aux débats en huis clos des membres de la Commission
de classification. Il analyse comment les commissaires interprètent et rendent
un avis sur les films. Il se penche aussi sur la manière dont des décisions
ministérielles délivrant des visas ont été remises en cause à plusieurs
reprises depuis le film Baise-moi en 2000.
Il peut sembler évident que la liberté d’expression en France, un État se
présentant comme démocratique, ne cesse de s’étendre et que cette extension
sera acquise pour toujours. Pourtant, en pénétrant dans les coulisses de la «
censure » au cinéma telle qu’elle s’exerce aujourd’hui, ce que la lectrice ou
le lecteur sont invités à découvrir, c’est pourquoi la liberté d’expression
n’est jamais définitivement gagnée.
Arnaud Esquerre est sociologue. Chargé de recherche au CNRS, il est directeur
de l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS –
EHESS, CNRS, Inserm, Paris 13).
interdit l’accès à une catégorie du public, les mineurs, parce que leurs
effets sont jugés dangereux : ce sont des images d’actes sexuels, des images
d’actes violents, ou les deux. De quelle instance procèdent ces décisions ?
Selon quels critères ? Avec quelles conséquences en cas de contestation de la
décision du gouvernement, aussi bien par les artistes que par des associations
de spectateurs au nom de la protection de la jeunesse et du respect de la
dignité humaine ?
Arnaud Esquerre a assisté aux débats en huis clos des membres de la Commission
de classification. Il analyse comment les commissaires interprètent et rendent
un avis sur les films. Il se penche aussi sur la manière dont des décisions
ministérielles délivrant des visas ont été remises en cause à plusieurs
reprises depuis le film Baise-moi en 2000.
Il peut sembler évident que la liberté d’expression en France, un État se
présentant comme démocratique, ne cesse de s’étendre et que cette extension
sera acquise pour toujours. Pourtant, en pénétrant dans les coulisses de la «
censure » au cinéma telle qu’elle s’exerce aujourd’hui, ce que la lectrice ou
le lecteur sont invités à découvrir, c’est pourquoi la liberté d’expression
n’est jamais définitivement gagnée.
Arnaud Esquerre est sociologue. Chargé de recherche au CNRS, il est directeur
de l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS –
EHESS, CNRS, Inserm, Paris 13).
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